ACTIONS DE FORMATION - Formateur expert en santé sexuelle et périnatale

J'ai assuré des actions de formation depuis ma sortie de l'école de sages-femmes en 2007 sous formes de travaux dirigés, d'apprentissage au raisonnement clinique et d'approches par problème. Je suis depuis 2012 devenu formateur occasionnel, pouvant réalisé jusqu'à plus de 50 dates par an. Je conserve des activités d'enseignement universitaire en formation initiale et continue. 

En 2018, j'ai obtenu un Master 2 de sciences et technologies, mention Santé, Spécialité Education Thérapeutique, filière Didactique Professionnelle, Faculté de médecine UPMC Sorbonnes Universités, Paris – validé partiellement par le dispositif de VAE (M1 complètement et M2 partiellement). Mon projet professionnel à moyen terme m'encourage à poursuivre ma formation universitaire par l'obtention d'un doctorat. 

 

Selon Pierre Pastré, Patrick Mayen et Gérard Vergnaud qui l'ont développée, la didactique professionnelle (DP) a pour but d’analyser le travail en vue de la formation des compétences (Pastré, 2002). Il ne s’agit pas de comprendre comment ça marche, ni même pourquoi, ce qui est du registre de l’épistémologie, mais qu’est ce qui marche ; il s’agit alors d’être pragmatique.

La DP est issue du champ de la formation des adultes et de la formation professionnelle continue. « Il n’y a pas d’activité sans apprentissage et que tout apprentissage est la mobilisation d’une activité » (Pastré, 2008). Ainsi, afin de construire des référentiels de formation, à partir des besoins identifiés au contexte particulier des situations de travail, la DP se propose d’analyser le travail lui-même pour le comprendre et répondre à ses besoins spécifiques de formation. Pour répondre à cette nécessaire analyse du travail, la DP va s’appuyer sur la psychologie ergonomique qui a distingué la tâche de l’activité (Leplat, 1997), la psychologie russe du travail (Leontiev, Galpérine, Ochanine), la psychologie du développement (Vygotski) et la notion de schèmes (Piaget). Elle va également mobiliser la didactique des disciplines, notamment celles des mathématiques, pour transformer un savoir en un savoir à enseigner puis du savoir effectivement enseigné (Pastré, Mayen, & Vergnaud, 2006) (Pastré, op. cit., 2008).

La DP cherche donc en premier lieu à analyser l’activité. Mais, en partant de ce constat qu’il y a toujours un écart entre la prescription et la réalisation d’une tâche, Pastré considère que « l’analyse de la tâche est donc un préalable à l’analyse de l’activité » (Pastré, op. cit., 2008, p. 15), mais n’est pas sa finalité. C’est en partant des théories de Piaget sur les schèmes et les invariants opératoires, que Vergnaud, en 1990, a cherché à appliquer ces concepts pour identifier « des invariants représentatifs d’une classe de situation […] « un champ conceptuel » (Pastré, op. cit., 2008, p. 12). Il a ainsi démontré que ces classes de situation existaient au sein des activité professionnelles (1996). Pastré a alors introduit la notion de la structure conceptuelle de la situation et le modèle opératif, en 1999 (ibid.) (Pastré, Mayen, & Vergnaud, op. cit., 2006).

Le schème est adaptatif en permettant une réponse à une classe de situations et non seulement à une situation particulière donnée. Ce sont les travaux de Piaget sur la psychologie du développement qui ont démontré leur caractère adaptatif, appliqué ici aux situations de travail (ibid.). La réussite est subordonnée au bon geste au bon moment faisant le lien entre la pensée et le geste. « La pensée est un geste » (ibid. p. 153). « Le concept de schème est pertinent pour les gestes, les raisonnements et opérations techniques et scientifiques, les intéractions sociales et notamment les activités langagières, les émotions et l’affectivité » (ibid., p. 153).

Les invariants opératoires, qu’ils soient concepts ou théorèmes-en acte, sont les instruments de la pensée qui permettent à l’être humain de trouver une forme de régularité dans un monde en mouvement afin de garantir sa compréhension. Ils guident donc l’action « en permettant un diagnostic précis de la situation, en prélevant l’information pertinente qui va permettre ce diagnostic » (ibid., p. 155). Les théorèmes-en-acte sont tenus pour vrais par l’opérateur afin de garantir la régularité reproductible. 

La structure conceptuelle de la situation est donc « l’ensemble des concepts organisant l’action et servant à la guider » (ibid. p. 159). Elle permet donc la définition d’un modèle opératif qui est au-delà du simple modèle cognitif : « si la « théorie » (l’acquisition du modèle cognitif) est une condition nécessaire pour entrer dans l’activité, ce n’est pas une condition suffisante » (Pastré, Mayen, & Vergnaud, 2006, p. 161). C’est en analysant rétrospectivement et de manière réflexive sa pratique, que le sujet construit son expérience. Le modèle opératif renvoie donc à « la manière dont un acteur s’approprie plus ou moins bien, plus ou moins complètement, la structure conceptuelle de la situation » (Pastré, op. cit., 2008, p. 12). Il sera alors possible de faire la différence entre le ou les modèle(s) opératif(s) qui peuvent présenter un écart plus ou moins important (ibid.).

 

C'est à partir de ces éléments théoriques que je peux analyser les besoins pragmatiques des professionnels médicaux, comme les sages-femmes, et des autres soignants. Je construits donc mes formations par ma propre analyse de la pratique en maïeutique (la mienne autant que des sages-femmes qui ont contribué à ma formation médicale) mais aussi du travail des médecins avec qui nous collaborons. 

 

Mon expérience m'a amené à proposer dans ma carrière de formateurs des sujets variés comme : 

 

Je possède par ailleurs l'expérience du présentiel, du webinar, du diaporama vocalisé, ...


Je reste à votre disposition pour toute demande d'information ou projets de formation.