Deuil périnatal
Selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle de deuil périnatal lorsque des parents perdent leur bébé entre 22 semaines d'aménorrhée et le 7e jour après sa naissance (mort fœtale, décès néonatal, interruption médicale de la grossesse). Cela concernerait, en France, plus de 7 000 familles par an sur les 14 000 décès d'enfants (Wikipédia). Cette définition est très restrictive notamment sur le terme de la grossesse. En effet, toute perte d’un enfant même au-delà du 7ème jour (décès plus tardif d’un prématuré ou mort subite du nourrisson dans sa première année de vie) tout comme les arrêts naturels de grossesse (fausses-couches) à des termes parfois très précoces confrontent la femme et le couple à une situation de deuil (de la grossesse, de l’enfant projeté, de la vie de famille déjà imaginée dès le test de grossesse positivé, …). L’interruption même volontaire de la grossesse peut aussi amener une femme ou un couple dans un sentiment ambivalent de deuil surtout quand la décision est prise par l’environnement ou la situation de vie actuelle. Chaque situation de deuil renvoie alors à des situations « sœurs » comme le décrit Ariane Seccia (sage-femme spécialisée dans les accompagnements émotionnels), auxquelles se surajoute une forme d’isolement social devant l’immense tabou qui existe sur ces questions – Il est fréquent d’inviter une femme qui découvre sa grossesse à ne pas en parler au cas où elle aurait à subir une fausse couche.
Toutes ces situations sont aussi du ressort des sages-femmes de les accompagner au mieux. L’écoute et le soutien sont la source de cet accompagnement. Formé en thérapie manuelle, en homéopathie et ayant des connaissances en énergétiques, je suis outillé pour découvrir ces peines parfois cachés profondément dans le cours, à tout âge. Des demandes de prise en charge médicale autre comme une rééducation du périnée peuvent être l’occasion de les remettre au grand jour pour pouvoir les traiter. Ces deuils, comme les violences, peuvent même traverser les générations (la science moderne appelle cela l’épigénétique). Cela peut parfois aller jusqu’à un deuil pathologique qualifier de pathologique lorsqu’il s’étend sur une période longue et qu’il est source de symptômes semblables au SPT. Nous accompagnons aussi l’infertilité et les parcours de procréation médicalement assistée (PMA). D’origine masculine ou féminine, l’infertilité est elle aussi une forme de deuil à franchir.
Ces histoires de vie sont sources pour beaucoup de mésestime de soi, de culpabilité, de ressentiment conduisant entre autres à des dépressions pour les cas les plus complexes. Le suivi par de professionnels de la santé mentale dans une optique de travail pluridisciplinaire est important. La médiation animale m’offre toutefois un outil supplémentaire à proposer à mes patientes, à leur conjoint et à leur famille.
La zoothérapie est une thérapie non médicamenteuse dites complémentaire.
La première consultation est une consultation de bilan initial et d'informations (au tarif conventionné) de 45mn.
L'accompagnement des soins gynécologiques par la présence de l'animal n'est pas soumis à un complément d'honoraires.
Les séances de zoothérapie, quant à elles, durent environ 60 minutes en individuel et jusqu'à 120 minutes en groupe. Elles seront réalisés en extérieur autant que possible, sur Lagor ou dans la périphérie d'Orthez.
Comme toute thérapie complémentaire, le nombre de séances nécessaires ne peut être défini à l'avance. La fréquence est hebdomadaire ou mensuelle selon les motifs et l'évaluation initiale faite des besoins. Plusieurs séances peuvent s’avérer nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant pour vous, pour renforcer ou faire perdurer les gains d'amélioration obtenus, notamment dans les situations complexes.
Elles coutent 70€ par participant et ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie (une facture est émise pour votre mutuelle).
Toute séance de travail réalisée est due, quel que soit le résultat et le travail restant à faire, il n’y aura pas de remboursement.
En cas de doute sur l’opportunité de cette approche quant à votre problématique, parlez-en à vos professionnels de santé référents.