Risques psychosociaux

Depuis quelques années, il est acquis que de nombreux traits de personnalité sont acquis dans l’environnement de ce que l’on appelle aujourd’hui le continuum des 1000 premiers jours, s’étalant de la période prénatale aux 2 ou 3 ans de l’enfant. Cette période amène à une sensibilité autant émotionnelle (déroulement de la grossesse, contexte psycho-social des parents, …) qu’environnementale (sensibilité aux perturbateurs endocriniens, …) pouvant impacter la santé de l’enfant tout au long de sa vie. La grossesse peut aussi être marquée par des complications pouvant impactées le vécu de la mère, pouvant être source de stress, d’angoisses ou d’anxiétés. Les professionnels de la périnatalité sont équipés pour détecter ces impacts et les traiter en pré, per et post partum. Deux outils principaux sont à la disposition des sages-femmes : l’entretien prénatal précoce (EPP) et l’entretien post natal précoce (EPNP). Ces entretiens ont comme objectif d’orienter vers le bon professionnel au bon moment pour répondre au mieux aux besoins exprimés de la femme, du couple, de la famille sur le plan médical, psychologique et/ou social.

C’est donc tout naturellement que la médiation animale peut entrer dans une orientation possible puisque les orientations proposées vers les professionnels seront du champ de la santé, du social ou du médico-social. Chacun est donc à mène de proposer cet outil complémentaire. Une étude publiée en 2014 a démontré à partir d'une recherche pilote que la médiation par l'animal pouvait améliorer les scores moyens des symptômes dépressifs (de 10,1 ± 6,3 avant à 6,3 ± 5,9 après) de manière significative (P<0,0001) (LYNCH and all. Programme de zoothérapie pour les grossesses à haut risque avant l’accouchement : une étude pilote, J. Perinatol, 2014 34(11) : 816-8). De même, les scores moyens de l'état d'anxiété se sont significativement améliorés (de 44,8 ± 11,7 avant à 34,5 ± 10,5 après), aussi de manière significative (P < 0,001).

 

         Il m’apparait donc évident de pouvoir proposer un accompagnement par la zoothérapie tout au long du parcours périnatal de mes patientes, du pré au post partum. Ces séances pourront aussi participer à la prévention et à la prise en charge multidisciplinaire des dépressions du post-partum (pour rappel, d’après la dernière enquête confidentielle sur la mortalité maternelle, le suicide devient l’un des principaux motifs de décès maternel dans l’année qui suit l’accouchement). Dans la prise en charge de la dépression post-partum, il est nécessaire de gérer les troubles de l’attention et de la mémoire qui peuvent l’accompagner. La dépression peut aussi réduire l’intérêt et le suivi des activités de la vie quotidienne. Il faut alors accompagner ces femmes vers une réhabilitation dans leurs quotidiens au-delà des soins à leur nourrisson (hygiène, alimentation, respect des horaires, remise en place de rythme et de rituels). La zoothérapie, à travers les activités organisées autour de l'animal, peut permettre de réintroduire ces soins. 


La zoothérapie est une thérapie non médicamenteuse dites complémentaire. 

 

La première consultation est une consultation de bilan initial et d'informations (au tarif conventionné) de 45mn. 

L'accompagnement des soins gynécologiques par la présence de l'animal n'est pas soumis à un complément d'honoraires. 

 

Les séances de zoothérapie, quant à elles, durent environ 60 minutes en individuel et jusqu'à 120 minutes en groupe. Elles seront réalisés en extérieur autant que possible, sur Lagor ou dans la périphérie d'Orthez. 

Comme toute thérapie complémentaire, le nombre de séances nécessaires ne peut être défini à l'avance. La fréquence est hebdomadaire ou mensuelle selon les motifs et l'évaluation initiale faite des besoins. Plusieurs séances peuvent s’avérer nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant pour vous, pour renforcer ou faire perdurer les gains d'amélioration obtenus, notamment dans les situations complexes. 

Elles coutent 70€ par participant et ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie (une facture est émise pour votre mutuelle). 

Toute séance de travail réalisée est due, quel que soit le résultat et le travail restant à faire, il n’y aura pas de remboursement. 

En cas de doute sur l’opportunité de cette approche quant à votre problématique, parlez-en à vos professionnels de santé référents.